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Un grand classique de la littérature de domination féminine

Le Comtesse au fouet (tome 2). Code BOO-277. Prix : 19 euro. Je commande
Objet d'une rarissime édition dans la célèbre Collection des orties blanches, Le Tome 2 de La Comtesse au fouet avait disparu des rayonnages des libraires depuis plusieurs dizaines d'années. Le roman de Pierre de Jusange fut souvent comparé à La Vénus à la fourrure et il acquit ainsi une certaine célébrité auprès d'érudits libertins. Aujourd'hui, le Tome 2 de La Comtesse au fouet bénéficie d'une réédition "à l'identique" du texte original et le livre, autrefois jalousement gardé sous clé par de riches amateurs, est désormais à la portée de toutes les bourses. L'action se déroule à Naples dans La maison des fourrures, propriété d'une Comtesse, vous vous en doutez, naturellement et cruellement dominatrice avec ses soumis : "De temps en temps, Maria venait offrir ses jupes ou ses pieds à baiser au malheureux qui ne pouvait qu'étreindre et dévorer de caresses les fanfreluches odorant la féminité de Maria, ou ses souples bottines de chevreau". Chaque soumis déclamant concomitamment avec fougue sa totale et irrévocable vénération pour la Comtesse Carnoska : "Maria, je suis entre vos mains royales comme un jouet que vous pouvez briser". Ainsi la Comtesse peut exiger de ces hommes les plus incroyables humiliations publiques, comme cette après-midi où elle s'adresse en pleine rue à son avocat devant Mademoiselle Suze : "Vous allez me demander pardon... à genoux... tout de suite... à genoux dans le ruisseau... vous allez lécher mes bottines, et tout de suite, ou je vous gifle". Et la Comtesse fait preuve d'une sévérité égale avec ses domestiques qu'elle fesse selon ses humeurs sans se soucier des conséquences : "J'ai le derrière brûlant et je ne pourrais pas m'asseoir à table sans gémir, tout le monde va encore savoir que j'ai reçu la fessée". Manipulatrice à souhait, la Comtesse échafaude un plan pour devenir encore plus riche et encore plus puissante. L'esprit de la littérature mélodramatique du XIXe siècle nimbe clairement l'œuvre de Pierre de Jusange qui, loin de la rendre mièvre, l'exhale à la manière d'un récit de Dostoïevski. Pour soutenir son propos, l'auteur emploie une langue châtiée et élégante qui sied à la perfection au personnage de la Comtesse Carnoska. Lors de la première parution de La Comtesse au fouet, on murmura que Pierre de Jusange fréquentait lui-même les cercles très fermés de la haute société parisienne où officiaient des fouetteuses de renom. S'il est évidemment impossible de vérifier cette assertion, il reste indéniable que les punitions infligées par la Comtesse sont décrites avec une justesse quasi autobiographique. Vous le jugerez alors par vous-même, les dresseuses d'antan agissaient telles des divinités... et imposaient un respect qui convenait à leur statut de divinités vivantes. Il est donc amplement temps de redécouvrir ce roman sur la féminité triomphante qui demeure indéniablement un des récits majeurs du genre. Une merveille. 96 pages illustrées par une gravure de Martin Van Maele représentant la Comtesse Maria Carnoska : le seul portrait de La Comtesse au fouet qui soit parvenu jusqu'à nous. Morceau choisi : "Et la cravache hacha de coups rapides les chairs gonflées d'Yvanof, dont une honte voluptueuse emplissait le cœur, l'inéluctable humiliation d'être fouetté devant une jeune femme. Et cependant que Maria le flagellait, Yvanof vivait les pensées de Mademoiselle Suze, se demandant quelles étaient les impressions des deux femmes devant sa chair dénudée et quel plaisir pervers le fouet imposait à leurs sens. Bientôt la douleur le fit hurler, car il savait que sa belle Maîtresse aimait à entendre des cris d'agonie, dont la sauvagerie était pour elle la preuve de l'humiliation et de la souffrance qu'elle distribuait à coups de cravache ou de verges". Note à l'attention des lecteurs : la lecture préalable du Tome 1 n'est pas indispensable pour comprendre et savourer le Tome 2 présenté ici.

Il était une fois la Louisiane. Code BOO-279. Prix : 19 euro. Je commande
En Louisiane, en 1877, la jeune et belle Catherine de Verneuil exerce une autorité matriarcale sur les employés de sa plantation. L'ascendant de Catherine de Verneuil est tel qu'elle peut exiger de chacun de ses travailleurs une véritable servitude sexuelle : un droit de cuissage au féminin ! Écrit par une femme, Lucy Maroger, Il était une fois la Louisiane ne respecte franchement aucun tabou en se situant aux antipodes du "politiquement correct" à la manière d'un ouvrage oublié de Bernard Montorgueil. 32 illustrations pleine page soulignent d'ailleurs la parenté avec l'œuvre de Montorgueil car elles représentent souvent des femmes plantureuses et dominatrices qui exercent leurs pouvoirs sur des mâles tremblants d'effroi aux érections pourtant bien présentes pour le plaisir de leurs Maîtresses. Le style des illustrations avec ses femmes callipyges date la première édition de l'ouvrage dans un quart de siècle qui se situerait entre les années 1925 et 1950 laissant supposer que Lucy Maroger et Catherine de Verneuil ne feraient qu'une, Il était une fois la Louisiane serait alors une autobiographie romancée certes mais bien une autobiographie anonyme. En découvrant le texte, le lecteur comprendra évidemment les motifs qui ont poussé Lucy Maroger à choisir un pseudonyme : comment aurait-elle pu avouer dans les années 30 avoir aimé dominer les hommes et avoir aimé tous les jeux érotiques pervers qu'elle décrit avec tant de maestrias? Ainsi vous découvrirez comment Catherine de Verneuil profite de son statut d'héritière d'une des plus grandes plantations de Louisiane pour manipuler les hommes aux seules fins de satisfaire ses désirs charnels, se révélant tour à tour Maîtresse ou initiatrice afin de former les mâles à ses envies les plus inavouables. Incontestablement, Il était une fois la Louisiane privilégie une approche plus féminine de la domination par rapport aux textes de Montorgueil car les Maîtresses sont ici avides de goûter aux érections des hommes qui leur obéissent si docilement. Les 32 dessins en couleur ou en tonalités de gris qui parsèment le livre sont paradoxalement plus proches de l'œuvre de Montorgueil car les femmes de Louisiane transforment les hommes en simples pénis à leurs dispositions à la manière des dominatrices de Montorgueil. La similitude picturale est d'ailleurs si frappante qu'il est permis de penser que Lucy Maroger et Bernard Montorgueil ont pu se connaître... dans un café littéraire ou dans un donjon ? Un dernier avertissement au lecteur enthousiaste s'avère nécessaire, Il était une fois la Louisiane fut rédigé dans des temps immémoriaux mais il demeure un ouvrage qui brise beaucoup de tabous et il s'adresse donc exclusivement à un public très averti. La réédition aujourd'hui commercialisée de Il était une fois la Louisiane comporte 144 pages dont 32 gravures érotiques plein papier en couleurs et en tonalités de gris. Morceau choisi : "Elle prenait sur lui un ascendant qu'il ne pouvait plus contrôler. - Viens me dire cela d'un peu plus près. Robert la contempla en approchant d'elle. Assise sur une chaise, Irma l'enveloppa d'un regard lourd. Elle se débarrassa de son fouet mais conserva la longue et fine cravache dont elle s'était également servie pour sa séance de domptage. - Tu aimes mes grosses fesses ? questionna-t-elle subitement. Robert, un peu ému, hocha affirmativement la tête. Irma se redressa pour retirer sa culotte de satin mais elle conserva son corset. - Tu as baisé beaucoup de filles ? Robert fixa la toison triangulaire de la dompteuse. - Quelques unes... Elle enjamba la chaise pour s'y asseoir à califourchon les bras appuyés sur le dossier : - Fous-toi à poil mon joli, j'aimerais savoir si je te fais bander. Robert s'exécuta sans plus attendre et Irma eut un sourire enjoué en découvrant la belle érection du jeune mâle. Elle tendit le bras et, du bout de sa cravache, caressa la verge bandée sur toute sa longueur".

Divine Maîtresse. Code BOO-280. Prix : 9,50 euro. Je commande
Rédigé à la première personne, Divine Maîtresse est un ouvrage, il faut l'avouer, extrêmement intense. La narratrice va avoir 23 ans lorsqu'elle écrit ce récit, elle se fait appeler Llama, elle décrit comment elle a accepté de vivre dans un état de soumission sexuelle permanente par amour pour son amant. Llama raconte avec une franche impudeur son étonnant parcours d'initiation à l'obéissance totale. Les exhibitions se succèdent dans une voiture, dans une toilette pour hommes, dans un restaurant, dans une boutique, sur le trottoir, mais ces exhibitions où Llama doit montrer docilement son sexe nu ne sont en fait que des préludes à l'acte de dévotion ultime : Llama doit s'offrir aveuglément à des inconnus ! Llama nourrit son amour du concert des attentions tendres et des punitions honteuses de son amant telles que la fessée au bord d'une route ou le fouet en public ! Llama accepte finalement que son amant la confie à des Maîtresses lors d'un incroyable stage de soumission où l'alternance des humiliations et des sanctions sévères infligées par les dominatrices feront d'elle une O moderne : une jeune femme irrévocablement dévouée à son Maître. S'il se fonde sur un véritable vécu, le livre attesterait de l'existence d'un ou plusieurs vastes domaines sadomasochistes aux abords de la frontière espagnole. Là, dans ces antres sulfureux aux noms révélateurs comme la Chambre des délices ou le Salon des saillies, des Maîtresses prendraient en main la formation de soumises. Fantasme ou réalité ? À vous de juger. La précision quasi journalistique de certains passages de l'ouvrage peut conforter les propos de l'auteur tandis que des chapitres entiers semblent être simplement les fruits de son imagination débordante. Ce texte sm sans tabous frise parfois l'insoutenable, il doit donc être réservé à un lectorat très averti. Douze illustrations sm explicites réalisées par Llama complètent son récit car elle n'hésite pas à se mettre en scène pour raconter sa vie de soumise... si celle-ci n'est pas la pure invention d'une jeune femme aimant rêver avec une plume ! 150 pages. Morceau choisi : "En tout, une quarantaine de clients, dont un tiers de femmes qui, pour la plupart, m'avaient lancé des regards critiques ou franchement réprobateurs en me voyant aussi court vêtue. On nous avait installés et nous avions commencé à dîner lorsque, soudain, Vicente m'ordonna de m'exhiber et de me caresser ostensiblement entre les cuisses. - Mets-toi un peu de biais, écarte les jambes et, tout en continuant à tenir ta fourchette de la main droite, caresse-toi la chatte de l'autre. En même temps, fais en sorte de fixer tour à tour les hommes qui sont seuls. Je le fis comme il voulait sans émettre aucun commentaire".

Osez... tout savoir sur le SM. Code BOO-236. Prix : 7 euro. Je commande
En 110 pages alertes, Gala Fur réussit le tour de force de rédiger un ouvrage abordable riche d'informations dédramatisées et de conseils de bon sens pour... tout savoir sur le SM. Le livre "Osez... tout savoir sur le SM" est un véritable petit manuel pratique pour les personnes qui souhaitent découvrir le sadomasochisme ou approfondir leur expérience sur ce thème : un guide du SM. L'auteur, Gala Fur, se situe à 100000 lieux d'une médiatisation du sadomasochisme sous des formes présentées comme scandaleuses. Au contraire, Gala Fur réalise une approche lucide, simple mais érudite, compréhensive et pédagogique pour rédiger un véritable manuel du SM. "Osez... tout savoir sur le SM" évite l'écueil du prosélytisme pour se contenter d'expliquer la genèse du plaisir sadomasochiste. Alors, évidemment, le sadomasochisme ainsi décomplexé dévoile ses attraits dans ce guide de la domination. Tout au long des 12 chapitres (les fantasmes, les rôles, comment faire des rencontres, la relation suivie, les scénarios du désir, la séance...), Gala Fur traite sans tabous chaque sujet en le rendant immédiatement intuitif et, donc, réalisable : un vrai manuel de domination. La justesse du livre, authentique guide de la soumission et de la domination, résulte évidemment de la personnalité de son auteur, Gala Fur étant elle-même une authentique Maîtresse parisienne et une journaliste de renom. "Osez... tout savoir sur le SM" s'affirme comme un ouvrage de choix, un manuel de la soumission et de la domination, qu'il convient de suggérer à celles et à ceux qui souhaitent mieux connaître l'univers sensuel et fascinant du sadomasochisme... et, pourquoi pas, le goûter. Morceau choisi : "Multipliez les mises en bouche au gré de votre fantaisie : des pinces sur les seins " pour que tu te sentes motivé(e) ", une plume entre les fesses " tu seras puni(e) si tu la lâches ", etc. Les préliminaires que vos amant(e)s négligent parfois seront ainsi accomplis sous vos directives. Vous aurez tout le loisir de mener votre partenaire vers la perfection sans entendre " Ça te plaît, comme ça ? " ou bien " Dis, si on faisait l'amour maintenant ? ". Parole de Gala, vous vous en donnerez à cœur joie !" Éditions La Musardine. 110 pages.

Les Soirées de Gala. Code BOO-225. Prix : 8 euro. Je commande
Entre réalité et récit fabulé, "Les Soirées de Gala" est un roman rare qui décrit les jeux et les enjeux amoureux d'une dominatrice, l'auteur, Gala. Chaque chapitre est un inextricable enchevêtrement des véritables expériences érotiques de Maîtresse Gala et de l'invention purement romanesque. Des soirées privées parisiennes jusqu'aux extraordinaires soirées fétichistes londoniennes, Gala décrit avec préciosité ses rencontres avec des soumis aux fantasmes tous différents. À l'image de l'auteur, "Les Soirées de Gala" est un roman élégant, chic, parfois mondain. L'auteur privilégie les situations érotiques rares aux châtiments intenses. Morceau choisi : "« Que savez-vous faire ? » Au téléphone, cette question éliminait nombre des postulants qui me faisaient des déclarations comme « moi, j'aime beaucoup les humiliations, et j'adore par-dessus tout le martinet pour chien ». Elle découragea un aficionado du bondage qui proposait de laver le carrelage avec sa langue. Mon rêve naïf était de convoquer l'homme de ménage à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit si j'avais, par exemple, renversé une boîte de thé sur la moquette. Environ six volontaires sur dix possédaient un téléphone portable. Hélas, à peine rentrés à leur domicile, ils le rengainaient et dénouaient ainsi leur laisse numérique pour déguster, pantoufles aux pieds, le bœuf mironton mijoté par leur tendre épouse. Au foyer, ils oubliaient de porter le petit tablier blanc avec lequel ils se faisaient une joie de parader chez moi. Leur femme n'avait sans doute jamais brandi une fourchette sous leur nez pour qu'ils lavent le bol du petit déjeuner. Au chapitre des corrections, je ne ménageais pas ma panoplie de fouets et de cravaches, une fois les corvées terminées et les produits de nettoyage remis à leur place." 248 pages.

La lanterne d'Eros. Code BOO-135. Prix : 18 euro. Je commande
Anne-Marie Clément travaille dans le cinéma. "La lanterne d'Éros" est son premier roman. Il est construit comme un film, par petites scènes. Un homme va contempler sa soumission à une femme, et la soumission d'une femme à un homme, dans un perpétuel basculement des rôles. Anne-Marie Clément met en mots la dualité de notre identité, féminine ou masculine, dominante ou soumise. L'auteur décrit avec une lente implacabilité le parcours érotique que peut faire suivre une femme à un homme pour qu'il devienne "femelle", elle détaille les étapes du processus qui conduira le mâle à cambrer ses fesses pour désirer être pris par une femme. Qui mieux qu'une femme pouvait ainsi conter le plaisir expert de la femme lorsqu'elle est l'initiatrice d'un tel épanouissement mutuel ? Un beau récit sur l'irrémédiabilité du désir. 190 pages.

Osez... les jeux érotiques. Code BOO-232. Prix : 7 euros. Je commande

Les jeux de l'amour peuvent fort bien se passer d'accessoires ou de rituels, mais pourquoi s'en priver ? Pourquoi ne pas pimenter ses soirées, en couples ou entre amis, en s'adonnant aux jeux de société érotiques ? "Osez... les jeux érotiques" est justement un guide qui propose des dizaines de jeux érotiques. L'auteur, Dominique Saint-Lambert, se sert des objets de jeux les plus banals (et les moins onéreux) tels que les cartes, les dés, les dominos, les damiers (ou encore des simples questions-réponses) pour les transformer en complices des ébats coquins. Les jeux proposés dans le guide s'avèrent très nombreux et très variés, rapidement et aisément réalisables : il suffit d'ouvrir le livre pour commencer à s'amuser (et à perdre ses vêtements). "Osez... les jeux érotiques" s'affirme alors comme un excellent prétexte (et prélude) pour enfin concrétiser des divertissements sensuels dont vous avez toujours rêvé. Oserez-vous faire une petite partie de jeu de l'oie... au risque de vraiment y laisser votre culotte ? Morceau choisi extrait d'une feuille de pénalité : "Le perdant doit une soirée spéciale tendresse au gagnant. Le perdant fera le ménage entièrement nu. Le perdant vient à genoux demander une sérieuse fessée selon les prescriptions du gagnant. Le perdant sera l'esclave sexuel du vainqueur pour le reste de la soirée. Le perdant doit une soirée spéciale exotique avec repas et danses. Le perdant sera attaché et tourmenté par son vainqueur". 128 pages.

Anthologie de la fessée et de la flagellation. Code BOO-197. Prix : 9 euros. Je commande

L'"Anthologie de la fessée et de la flagellation" est rééditée en format de poche... économique : nul doute que les lectrices les moins fortunées trouveront enfin les moyens de satisfaire leur curiosité. Effectivement, hors des sentiers de la vulgarité, l'érudite "Anthologie de la fessée et de la flagellation" s'adresse aussi bien à un public féminin qu'à un public masculin. Après une importante introduction, résumant l'histoire de la fessée depuis l'Antiquité, l'auteur, Alexandre Dupouy, invite à (re)découvrir une variété de fantaisies flagellomaniaques via une étude de la littérature du XVIIe siècle à nos jours. Des écrivains majeurs, mais aussi des anonymes délicieux, sont réunis dans cette anthologie où le plaisir de lire des exquis extraits de leurs œuvres le disputera à l'érotisme des situations. La fessée provoque de toute évidence un trouble plaisir érotique, comme le souligne Jean-Jacques Rousseau "J'avais trouvé dans la douleur, dans la honte même, un mélange de sensualité qui m'avait laissé plus de désir que de crainte". Le recueil s'avère d'ailleurs particulièrement instructif car il retranscrit avec impartialité les extases des fesses féminines fessées et le bonheur des femmes s'adonnant à la fessée des hommes. Ainsi l'"Anthologie de la fessée et de la flagellation" permet de savourer les fessées décrites par de nombreux auteurs dont Guillaume Apollinaire, Anaïs Nin, Léopold von Sacher-Masoch, Mirabeau, Musset, Pauline Réage... 382 pages, chez tous les bons libraires.

Toutes ces belles passantes. Code BOO-185. Prix : 17 euros. Je commande

Jean-Pierre Andrevon décrit ces belles passantes que les hommes croisent et qui agrémentent leur vie amoureuse. “Toutes ces belles passantes” est une succession de récits alertes débordants de lucidité et d'autodérision. Avec une écriture limpide, Jean-Pierre Andrevon remet les hommes à leur place en s'amusant à souligner l'immense décalage entre leur femme fantasmée et la réalité. Bref, “Toutes ces belles passantes” s'avère un florilège d'anecdotes érotiques, mignonnes, délassantes, parfois surprenantes mais finalement souvent joyeuses. 212 pages.

Fantasmes de femmes. Code BOO-121. Prix : 15 euros. Je commande

Recueil de nouvelles érotiques de femmes, "Fantasmes de femmes" est un ouvrage absolument délectable. Sous forme de récit autobiographique ou de fable, les quinze femmes qui ont contribué au livre décrivent sans tabous leurs envies les plus secrètes : dominer son amant en le dirigeant avec une laisse autour du cou, faire adorer une petite culotte portée, se transformer en cadeau d'anniversaire, susciter le désir d'un homme à la piscine, faire l'amour avec un inconnu rencontré dans un café, attendre à quatre pattes nue et cambrée sur le lit d'une chambre d'hôtel, s'offrir à dix marins dans les cales d'un cargo, s'exhiber dans le compartiment d'un train... Avec des auteurs telles que Marie Boman, Sophie Cadalen, Laure Clergerie, Hélène Girard, Caroline Lamarche, Sandrine Le Coustumer, Agnès Pareyre ou Julie Saget, "Fantasmes de femmes" s'affirme comme une ode à l'imaginaire érotique féminin. Rafraîchissant. 190 pages.

L'Evangile d'Eros. Code BOO-5. Prix : 15 euros. Je commande

Laurence séduit sa maîtresse androgyne, Marie-Agnès, elle va la dominer. Dans ce texte aux forts accents sadiens, aux confins de l'excès, Florence Dugas continue son exploration des zones troubles de l'âme où autobiographie, faits réels et fiction se mèlent. Morceau choisi : "Celle des soirées de cinéma ou de théâtre (combien de fois, juste au sortir d'un film, il lui est arrivé de m'entraîner dans l'ombre d'une porte cochère, et de s'y soulager dans ma bouche), pleine d'émotions, arrière-goût de fruits rouges, comme on dit dans les guides - un saumur-champigny peut-être." 236 pages. Un livre puissant.

Diabolique Frieda. Code BOO-153. Prix : 9 euros. Je commande

Texte clandestin rare, publié à la fin des années 50, “Diabolique Frieda” est un récit d'initiation fort explicite. Frieda est une jeune Autrichienne ayant décidé de venir vivre à Paris. Au gré de ses rencontres amoureuses, elle découvre peu à peu les plaisirs ambigus de la domination et de la soumission. “Diabolique Frieda” est le roman typique de ces écrits érotiques distribués sous le manteau qui ont fleuri dans l'immédiat après-guerre. Comme à l'accoutumé au sein de ce genre, la précision descriptive de certaines situations suggère qu'une part des événements relatés est autobiographique : une hypothèse souvent confirmée par l'anonymat de l'auteur. La jolie Frieda a t'elle réellement existé ? À vous de juger ! 140 pages.

Lettres à un Monsieur. Code BOO-220. Prix : 16,50 euros. Je commande

La narratrice tombe amoureuse d'un homme... impuissant. Alors, patiemment, elle va envoyer des lettres enflammées à celui qu'elle appelle Monsieur. Pour la femme qui les écrit, ces lettres doivent être tel un cours d'éducation sexuelle afin que leur destinataire reprenne confiance et qu'enfin renaisse sa virilité. Dans chaque nouvelle lettre, la femme amoureuse révèle au Monsieur des secrets sur ses plaisirs : en lui confiant ses expériences charnelles, en lui décrivant les sources de son excitation, en lui narrant ses troubles. "Lettres à un Monsieur" rassemble l'ensemble des lettres sous la forme d'un roman extrêmement sensible mais aussi extraordinairement érotique. Sylvie Bourgeois, l'auteur, livre au cœur de ces lettres l'âme d'une femme et, sans aucun doute, un grand témoignage d'humanité. Morceau choisi : "Mes amants sont alors uniquement destinés à mes égoïstes jouissances. Ils doivent caresser mon sexe pendant des heures dans tous les lieux et je refuse de faire l'amour. Mon aplomb les envoûte. Ma certitude leur susurre : « Caresse mon sexe. Concentre-toi sur lui. Surtout ne me dis rien. N'exige rien. Caresse-moi. Fais-moi jouir. Prépare mon sexe pour l'amour qu'on ne fera pas aujourd'hui ». Mes amants étaient fascinés d'être dépossédés de leur rôle d'homme. Eux, les hommes virils et respectés qui ont toujours utilisé leur puissance pour séduire les femmes, pensaient avoir trouvé en moi leur double. Une lutte de désir s'engageait : me faire l'amour, je ne voulais qu'être caressée. Tout leur prendre. Ne rien leur donner." 192 pages.